À propos

Après avoir fait il y a une trentaine d’année de l’aquarelle et plusieurs expositions en Champagne et en Allemagne, j’ai commencé la gravure, il y a quelques années, à l’école des Beaux-Arts de Saint-Brieuc et plus récemment la sculpture.

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En gravure, le travail sur la matrice se fait en reflet de la future image. Qu’elle soit en cuivre, en zinc ou en PVC, que l’on utilise la pointe sèche, le burin ou l’eau forte, la matrice est sculptée, ce qui permet une reproductivité de l’œuvre à tirage limité, contrairement à la peinture ou à l’aquarelle.

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Le traitement de la matrice, au travers de l’encrage, introduit une dimension supplémentaire. En jouant sur la couleur, l’intensité, la perception de l’image évolue comme un paysage qui se modifie au gré du rythme de la nature.

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A partir d’une même matrice, je peux ainsi explorer l’influence des couleurs, modifier l’atmosphère, générer des éclairages différents.

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En sculpture, c’est d’abord le plaisir du contact avec la matière, le plaisir du travail de la terre que l’on pétrit, le plaisir de créer, de donner naissance à une œuvre. L’argile permet de façonner, reprendre, corriger et elle offre de multiples possibilités, de la souplesse et une grande liberté d’expression.

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C’est dans la littérature, dans la mythologie qu’elle soit grecque ou celtique, dans le symbolisme et dans l’imaginaire, que je puise mon inspiration. Mes œuvres sont ainsi à la croisée des différentes cultures, des figures mythologiques inscrites dans notre mémoire et du symbolisme de la nature.

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Dans mes œuvres je m’interroge souvent sur le rapport de l’Homme à la Nature. Source de vie, source d’inspiration, la nature nous entraîne dans un labyrinthe qui nous invite, nous perd, nous fascine. Mais sommes-nous encore capables d’entendre sa voix, sa musique ? Sommes-nous encore capables d’avoir le même regard d’enfant sur la nature toute notre vie ?